Black Breakfast est un mini documentaire de quelques minutes proposé
par les Nations Unies et réalisé par Zhang Ke Jia. Cette courte vidéo
nous montre, en images uniquement, le récit d’une touriste qui souhaite
découvrir les beautés de la Chine. Cependant, elle y trouve une tout
autre réalité. La situation environnementale dans certaines régions de
Chine est préoccupante pour les gens qui y résident et pour la
population mondiale.
Ce documentaire, avec une photographie
sublime, présente la situation environnementale difficile des habitants
des régions urbaines et industrielles de la Chine. La situation est non
seulement nuisible pour leur santé, mais aussi pour leur dignité. La
surexploitation des ressources naturelles en Chine, principalement le
charbon, à de graves répercussions sur l’environnement à une échelle
globale. Il y aurait environ chaque année 300,000 morts prématurées à
cause de la pollution atmosphérique. Certains chiffres avancent même
plus d’un million de morts. Noël approche, il faudra songer à faire des
choix entre la qualité et la quantité à petit prix…
Paradoxalement, pour tenter de résorber ces problèmes, la Chine est une pionnière dans le développement durable.
Chine, la révolution verte.
La Chine est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde.
Son développement économique entraîne des répercussions importantes sur
son environnement. Pour endiguer les changements climatiques, la
pollution de l’air et des rivières, le pays a recours à des technologies
avancées.
SOURCE: Mr. Mondialisation.
Chine et Etats-Unis concluent un accord inédit sur le climat
Le Monde.fr avec AFP |
12.11.2014
Un an avant la
conférence sur le climat prévue à Paris à la fin de 2015, Pékin et Washington
sont parvenus à un accord, mercredi 12 novembre, pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les deux
premiers pollueurs de la planète représentent à eux seuls 42 % du total des émissions de CO2.
La Chine, pays qui produit le plus de gaz
polluants, s'est fixé l'objectif d'un pic de ses émissions de gaz à effet de serre « autour de 2030 »,
avec l'intention « d'essayer d'y arriver plus tôt », a annoncé la
Maison Blanche. C'est la première fois que Pékin s'engage sur l'année à partir de laquelle la courbe s'inversera. De leur côté, les
Etats-Unis promettent une réduction de 26 à 28 % de leurs émissions d'ici
à 2025 par rapport à 2005.
Le secrétaire
général de l'Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, a salué mercredi une « importante contribution au nouvel
accord sur le climat qui doit être signé l'an prochain à Paris » et a appelé
« tous les pays, notamment
toutes les grandes économies, à suivre la voie de la Chine
et des Etats-Unis. »
Reçu mercredi à
Pékin par son homologue chinois, Xi Jinping, après le sommet de coopération économique
de l'Asie-Pacifique
(APEC), Barack Obama a quant à
lui salué un « accord
historique ». L'objectif américain « est à la fois ambitieux et réalisable »,
a insisté un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat. Il pourrait
toutefois se heurter à l'opposition des élus du Congrès. Dès cette annonce,
le tout nouveau leader républicain au Sénat, Mitch McConnell, a fustigé un « projet irréaliste que le
président refourguera à son successeur ». Selon lui, cet
accord annonce « des prix
de l'énergie encore plus élevés et encore beaucoup moins d'emplois ».
LIMITER LE
RÉCHAUFFEMENT À 2 DEGRÉS
Des réticences qui
pèsent bien peu face au constat des scientifiques : les efforts actuels sont
insuffisants pour limiter la hausse de la température mondiale au-delà de
2 °C, objectif que s'est fixé la communauté internationale pour éviter un emballement catastrophique des dérèglements
climatiques. Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie, les températures pourraient augmenter jusqu'à 3,4 °C d'ici
à 2030 si la consommation énergétique se poursuit comme actuellement.
Or, à la fin de
2015, à Paris, la conférence annuelle sur le climat doit décrocher un accord suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement à 2 °C. « Le fait que les Etats-Unis et la
Chine, traditionnellement considérés comme les leaders de deux camps opposés
[dans les négociations sur le climat], avancent ensemble va avoir un gros impact », explique encore un
haut responsable américain.
Dans les
négociations sur le climat, Pékin insiste systématiquement pour ne pas être logée à la même enseigne que les pays industrialisés. Il
met en avant le principe des « responsabilités
communes mais différenciées », selon lequel la responsabilité
de la lutte contre le réchauffement planétaire incombe principalement aux pays
développés.
A la fin d'octobre,
l'Union européenne était de son côté parvenue à un accord sur les trois
objectifs climatiques : diminuer les émissions de gaz à effet de serre d'« au moins » 40 % d'ici à 2030 par rapport à 1990 ; porter la part des énergies renouvelables à 27 % du mix
énergétique ; réaliser 27 % d'économies d'énergie. Seul le premier objectif
sera contraignant.
Etats-Unis - Chine : un accord sur le climat... by lemondefr
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